LA CONSOMMATION CULTURELLE
Le capitalisme hyperindustriel a développé ses techniques au point que, chaque jour, des millions de personnes sont connectées simultanément aux mêmes programmes de télévision, de radio ou de consoles de jeu. La consommation culturelle, méthodiquement massifiée, n’est pas sans conséquences sur le désir et les consciences. L’illusion du triomphe de l’individu s’estompe, alors que les menaces se précisent contre les capacités intellectuelles, affectives et esthétiques de l’humanité.
Lire la suite de cet article : Bernard STIEGLER, « Le Désir asphyxié, ou comment l’industrie culturelle détruit l’individu. Contribution à une théorie de la consommation de masse », Le Monde diplomatique, juin 2004